Dans
son premier discours inaugural en 1933, Franklin D. Roosevelt, le président
nouvellement élu des États-Unis, s’est adressé à une nation souffrant encore de
la Crise de 1929. Dans
l’espoir de susciter une perspective plus optimiste par rapport à cette crise
économique, il a déclaré : « La seule chose que nous devons craindre est la
crainte même ! »
La crainte survient souvent dans la vie lorsque
nous risquons de perdre quelque chose : richesse, santé, réputation, rang,
sécurité, famille ou amis. Elle révèle notre désir inné de protéger ce qui
compte pour nous, plutôt que de les confier pleinement aux soins et à la
maîtrise de Dieu. Lorsque la crainte prend le dessus,
elle nous handicape sur le plan émotionnel et mine notre spiritualité. Nous redoutons de
parler de Christ aux autres, de partager notre vie et nos ressources avec eux
ou de nous aventurer en territoire inconnu. Un esprit craintif est plus
vulnérable aux attaques de l’ennemi, qui veut nous amener à compromettre nos
convictions bibliques et à prendre les choses en main.
Le remède à la crainte consiste, bien entendu, à craindre notre Créateur. Ce n’est que lorsque nous avons l’assurance de la présence, de la puissance, de la protection et de la générosité de Dieu dans notre vie que nous pouvons partager la joie du psalmiste, qui a dit : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs »(Ps 34.4).
par excellence pour l’esprit craintif. (RBC)