Lorsque
j’étais enfant, j’avais parmi mes passe-temps préférés celui de m’amuser sur la
bascule d’un parc situé à proximité de chez moi. Un enfant s’assoyait à chaque
extrémité de la planche et les deux se faisaient rebondir à tour de rôle. Il
arrivait que celui qui était au sol y reste et retienne son compagnon de jeu
dans les airs à crier avec insistance pour que l’autre le fasse redescendre.
Par contre, le truc le plus cruel consistait à quitter la bascule à la course
en laissant dans les airs son ami, qui retombait douloureusement et brusquement
au sol.
Il se
peut que l’on ait parfois le sentiment que c’est ce que Jésus nous fait. Nous
comptons sur lui pour être à nos côtés dans les hauts et les bas de la vie.
Cependant, lorsque la vie prend un virage inattendu, nous laissant meurtris et
couverts d’ecchymoses, il se peut que nous ayons l’impression qu’il s’est
éloigné en laissant notre vie retomber douloureusement et brusquement au sol.
Lamentations 3 nous rappelle toutefois que « ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin » (v. 22,23) et que Dieu nous sera fidèle jusqu’à la fin, même lorsque tout semblera perdu. Cela signifie que, malgré notre souffrance, même s’il se peut que nous nous sentions seuls, nous ne le sommes pas. Et même s’il est possible que nous ne ressentions pas sa présence, il est là, comme un compagnon fiable qui ne s’éloignera jamais de nous et qui ne nous abandonnera jamais !