Je devrais avoir les empreintes de ma
mère sur le genou compte tenu de toutes les fois où elle m’a serré la jambe à
l’église en me murmurant sans ambages : « Arrête. » À l’instar de tous les
garçons, je me tortillais dans des endroits comme l’église. Pendant des années,
quand je lisais : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » (Ps 46.10), j’ai cru
que cela voulait dire de ne pas s’agiter.
Cependant, le mot hébreu rendu par «
Arrêtez » signifie « cesser de lutter ». Il s’agit de baisser les mains et de
laisser Dieu intervenir dans la situation sans interférer. Cette description
vivante est intéressante, étant donné que nous levons souvent les mains pour
repousser ce qui nous nuit, pour nous protéger ou pour nous défendre. Lorsque
nous baissons les mains, nous avons le sentiment d’être sans défense et
vulnérables –, à moins que nous croyions au fait que « Dieu est pour nous un
refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (v. 2)
et que « [l’Éternel] des armées est avec nous, le Dieu de
Jacob est pour nous une haute retraite » (v. 8). Autrement dit, cessez de
lutter et attendez-vous à ce que Dieu accomplisse son œuvre !
Dans toutes les situations de la vie,
nous pouvons connaître la paix que procure l’assurance de la présence et de la
puissance de Dieu au cœur de la tempête si nous attendons patiemment sa
délivrance en priant. Baissez donc les mains, car celles de Dieu sont à l’œuvre
en votre faveur.
Lorsque nous donnons nos problèmes à Dieu, il nous donne sa paix. (RBC)