Pour régler le problème, le théologien Thomas d’Aquin a élevé la qualité chrétienne de la tempérance au rang de « vertu spéciale ». Il voyait la nécessité d’étendre la retenue à toutes les sphères de la vie.
Dans le cas du croyant, la tempérance, ou modération, ne découle pas de la simple volonté humaine. En fait, elle provient du Saint-Esprit, qui nous procure la maîtrise de soi : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (Ga 5.22,23). La maîtrise de soi est la qualité par laquelle l’Esprit nous rend capables de nous « [imposer] toute espèce d’abstinences » (1 Co 9.25).
Il n’est possible de corriger les excès de table, de repos, de travail, de récréation, de ministère et de tout un éventail de « bonnes choses » que par l’équilibre de la maîtrise de soi. Prenez quelques minutes pour demander à Dieu de produire cette vertu spéciale en vous.
Pour acquérir la maîtrise de vous-même,
abandonnez-vous à Dieu. (RBC)
abandonnez-vous à Dieu. (RBC)