Dans le
Psaume 40, David déclare : « J’avais mis en l’Éternel mon espérance » (v. 2). Le texte original laisse entendre
ici que David « a attendu et attendu » que Dieu exauce sa prière. Pourtant, en
repensant à cette attente, il loue Dieu. Résultat ? David dit que Dieu « a mis
dans [sa] bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu » (v. 4).
F. B. Meyer a affirmé : « Quel
chapitre on pourrait écrire au sujet des délais de Dieu ! C’est le
mystère que comporte le fait d’amener l’esprit humain à adopter le meilleur
tempérament dont il est capable. » Par la discipline de l’attente, nous
parvenons à acquérir les vertus plus discrètes : la soumission, l’humilité, la
patience, une joyeuse endurance, la persévérance dans l’excellence – les vertus
les plus longues à acquérir.
Que
faisons-nous lorsque Dieu semble retarder l’accomplissement des désirs de notre
cœur ? Il peut nous aider à l’aimer et à lui faire suffisamment confiance pour
accepter ce délai avec joie, ainsi qu’à le percevoir comme l’occasion
d’acquérir ces vertus et de le louer.
On ne
gaspille jamais son temps en s’attendant à Dieu. (RBC)