Par grand vent, le moulin fonctionnait bien, mais lorsqu’il n’y avait
qu’une brise, il ne tournait pas. Il fallait le tourner à la main jusqu’à ce
que la croisée soit directement face au vent. Ce n’est que lorsque le moulin
était bien positionné qu’il alimentait le ranch en eau.
Je me remémore cette histoire lorsque je
rencontre des religieux de
petites Églises en régions éloignées. Beaucoup
d’entre eux se sentent isolés et non soutenus, comme des aidants à qui personne
ne vient en aide. Par conséquent, ils s’inquiètent et luttent de plus en plus
pour amener l’eau vive à leur troupeau. Je me plais à leur parler du vieux
moulin à vent et de la nécessité de nous réorienter chaque jour, en nous
tournant à dessein vers le Seigneur et sa Parole et en nous abreuvant généreusement
auprès de lui, la Source d’eau vive.
Ce qui vaut pour les religieux vaut pour nous tous. Le service envers Dieu va de l’intérieur vers
l’extérieur, comme Jésus l’a dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau
vive couleront de son sein » (Jn 7.38). C’est lorsque Dieu parle dans notre for
intérieur que nous pouvons toucher la vie des autres. Pour les rafraîchir,
retournons souvent à la Source de vie.
Lorsque les combats
de la vie vous accablent, puisez votre force dans Dieu. (RBC)