En examinant cette image, j’ai pensé à la compassion de notre Seigneur. Comprenant la nécessité des larmes, Jésus a lui aussi pleuré, mais devant une autre sorte de destruction, celle qu’engendre le péché. En approchant de Jérusalem – marquée par la corruption, l’injustice et la douleur qui font verser des larmes –, il a pleuré.« Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle » (Lu 19.41), par compassion et chagrin.
Face à l’inhumanité, aux souffrances et au péché qui détruit tout dans notre monde, quelle réaction adopter ? Si l’état de notre monde brisé chavire le coeur de Christ, ne devrait-il pas chavirer aussi le nôtre ? Et ne devrions-nous donc pas faire tout en notre pouvoir pour faire une différence dans la vie de ceux qui sont dans le besoin, tant spirituellement que physiquement ?
La compassion offre tout le nécessaire pour guérir les blessures des autres. (RBC)