Le parcours n’est pas toujours facile. Renoncer semblerait parfois plus
facile qu’aller de l’avant, mais lorsque les choses se corsent, nous pouvons
nous reposer un moment et renouveler nos forces. Dans Le Voyage du pèlerin, John
Bunyan décrit la cabane de la colline de la Difficulté, où Chrétien a repris
son souffle avant de poursuivre son ascension. La lecture de son rouleau lui a
procuré du réconfort, en lui rappelant la présence incessante et la puissance
fortifiante du Seigneur. Ayant repris un peu de force, il a pu marcher quelques
kilomètres de plus.
Seul Dieu sait où le sentier nous conduira,
mais le Seigneur nous assure d’une chose : « [Je]
suis avec vous tous les jours » (Mt 28.20). Il ne s’agit pas d’une métaphore ou
d’une autre analogie. Sa compagnie est réelle. Pas une seule heure ne s’écoule
sans que nous soyons en sa présence, pas un seul kilomètre n’est parcouru sans
sa compagnie. Or, le fait de savoir qu’il est avec nous a pour effet
d’alléger notre parcours.
En parcourant la route fatigante de la vie,
déchargez-vous sur Dieu de votre lourd fardeau. (RBC)