Pour
l’Israël de l’Antiquité, ces villes de refuge ne devaient toutefois pas
constituer un simple concept. Elles étaient destinées avant tout à refléter
l’amour de Dieu envers toute l’humanité. Il désire ardemment être lui-même
notre havre et notre ville de refuge lorsque nous subissons des échecs, des
épreuves et des deuils : « Et moi, je chanterai ta force ; dès le matin, je
célébrerai ta bonté. Car tu es pour moi une haute retraite, un refuge au jour
de ma détresse. Ô ma force ! c’est toi que je célébrerai, car Dieu, mon Dieu
tout bon, est ma haute retraite » (Ps 59.17,18).
Pour
les cœurs brisés de toutes les générations, notre « ville de refuge » ne
correspond pas à un lieu, mais à une Personne – le Dieu qui nous voue un amour
éternel. Puissions-nous trouver en lui notre refuge et notre repos.
On
peut trouver refuge auprès du Rocher des siècles. (RBC)