Après
avoir effectué trois expériences différentes, il en est venu à la conclusion
que le seuil de porte indique au cerveau que l’information qu’il garde en
mémoire peut maintenant être archivée – mais c’est contrariant quand je me
tiens là à essayer de me remémorer pourquoi je suis montée. Reste que l’oubli
peut être une bénédiction. Lorsque je ferme la porte de notre chambre à
coucher, le soir, et que je m’apprête à dormir, c’est une bénédiction pour moi
d’oublier les soucis de la journée.
Quand
je réfléchis au fait que Jésus s’est désigné lui-même par l’appellation « la
porte » (Jn 10.7,9), j’en viens à accorder plus d’importance à cette métaphore.
Lorsque les moutons entrent dans l’enclos, ils entrent en lieu sûr, à l’abri
des voleurs et des prédateurs. Pour nous, les croyants, le Grand Berger est la
porte entre nous et nos ennemis. Lorsque nous entrons dans la bergerie, nous
pouvons « oublier » tous les dangers et toutes les menaces. Il nous est
possible de jouir de l’oubli et du repos divins grâce à la protection du Grand
Berger.
God
est la porte qui nous garde à l’intérieur et qui garde les dangers à
l’extérieur. (RBC)