Le 11 septembre 2011 est le 10e
anniversaire des attaques terroristes perpétrées aux États-Unis. Il est
difficile de se remémorer cette date sans revoir en esprit les images de la
destruction, de la tristesse et du deuil qui ont balayé les États-Unis et le
monde après ces événements tragiques. La perte de milliers de vies s’est
jumelée à un deuil collectif profond : la perte pour le pays de son sentiment
de sécurité. Le souvenir des événements de ce jour funeste s’accompagnera
toujours du chagrin que suscite le deuil à la fois personnel et collectif.
Or, ces événements atroces ne sont pas
les seuls souvenirs douloureux que je garde du 11 septembre. Cette date marque
également l’anniversaire du décès de mon beau-père. La mort de Jim se ressent
profondément au sein de notre famille et de son cercle d’amis.
Peu importe le genre de deuil que nous
vivons, nous n’avons qu’une seule véritable consolation : la miséricorde de
Dieu. David, au coeur de sa propre souffrance, a supplié son Père céleste : «
Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis dans la détresse ; j’ai le visage,
l’âme et le corps usés par le chagrin » (Ps 31.10). Seule la miséricorde de
Dieu peut nous procurer la consolation dans la souffrance et apporter la paix à
nos coeurs troublés.
Dans tous nos deuils, nous pouvons nous
tourner vers le vrai Berger, Jésus-Christ, qui est seul à pouvoir guérir notre
coeur brisé et endolori.
Lorsque Dieu permet la souffrance,
il offre aussi la consolation. (RBC)