Lorsqu’une amie m’a raconté cette histoire, j’en ai eu mal au coeur pour le jeune et d’autres comme lui qui accusent tellement de retard dans leur éducation. Ils ne peuvent aller de l’avant parce qu’ils n’ont pas encore appris les leçons de base de la vie de tous les jours.
Par contre, une pensée donnant à réfléchir m’a traversé l’esprit : Ne les imitons-nous pas en employant les mauvais appareils de mesurage spirituel ? Par exemple, présumons-nous que les Églises ayant le plus de ressources sont celles que Dieu bénit le plus ? Et ne pensons-nous jamais que les prédicateurs très prisés sont plus pieux que ceux l’étant moins ?
Notre état spirituel se mesure correctement à la qualité de notre vie, qui se mesure aux attributs comme l’humilité, la douceur et la patience (Ép 4.2). Le fait de se « [supporter] les uns les autres avec amour » (v. 2) indique bien que nous approchons du but que Dieu nous a donné à atteindre : « la mesure de la stature parfaite de Christ » (v. 13).
Notre amour pour Dieu peut se mesurer
à notre amour pour les autres. (RBC)
à notre amour pour les autres. (RBC)