Quand j’enseignais dans le collège d’une grande ville, il m’est arrivé de noter des travaux dans la cafétéria d’une station de train de banlieue que j’empruntais. Un jour, j’ai accidentellement accroché ma tasse de café, qui s’est renversée au complet dans mon porte-documents.
Dans la plupart des trains de banlieue, il règne une réserve tranquille, mais la catastrophe du café s’est révélée si frappante que personne n’a pu en faire fi. Un homme s’est exclamé : « Le pire scénario
possible ! »
possible ! »
Cette affirmation était manifestement exagérée. Par contre, nous redoutons tous quelque chose en particulier : une perte financière, la mort d’un enfant ou de son conjoint, le cancer, ou une autre perte ou épreuve.
Le livre de Job est une étude de cas réunissant les pires scénarios possibles. Pourtant, Job a évalué avec sagesse le rôle que Dieu joue dans des situations aussi éprouvantes qu’un deuil ou un problème de santé grave : « Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ; et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or » (Job 23.10). Cette sage parole nous enseigne deux leçons précieuses. D’une part, ce que nous redoutons le plus peut servir à éprouver notre caractère et à nous rendre forts. D’autre part, Dieu nous procurera la force et la consolation nécessaires pour nous faire triompher de la situation.
Accrochez-vous à Dieu. Il a promis d’oeuvrer en notre faveur, même dans les pires scénarios possibles.
Dieu peut soustraire la vie à la peur. (RBC)