Tandis
qu’il se trouvait en prison, à s’interroger au sujet de son avenir sombre,
Boèce a nourri sa perspective de sa foi en Christ : « Tant il est vrai qu’il
n’y a de misérable que ce que l’on croit tel, et qu’au contraire tout est
bonheur pour qui sait se résigner. » Il comprenait que notre perception des
circonstances qui évoluent et du contentement relève d’un choix personnel.
L’apôtre
Paul a renforcé l’idée selon laquelle la perception que nous avons de notre
situation compte plus que la situation même. Alors qu’il était lui-même en
prison, il a écrit : « [J’ai] appris à être content dans l’état où je me trouve
» (Ph 4.11). Ces deux hommes pouvaient vivre dans le contentement parce qu’ils
tiraient leur ultime satisfaction de Dieu, qui ne change jamais.
Vous
sentez-vous enchaîné à une situation pénible ? Dieu peut vous procurer le
contentement. La satisfaction durable ne se trouve qu’en lui, car « il y a
d’abondantes joies devant [sa] face, des délices éternelles à [sa] droite » (Ps
16.11).
Quand
tout ce que l’on a, c’est Dieu, on a tout ce dont on a besoin. (RBC)