En cherchant à
retrouver récemment les gens qui ont fini le séminaire la même année que moi,
j’ai découvert qu’ils étaient nombreux à être décédés, ce qui m’a drôlement
rappelé la brièveté de la vie. Nous vivons quelques années, puis nous
disparaissons (Ps 90.10). Le poète d’Israël avait raison de dire que nous
sommes des étrangers et des voyageurs ici-bas (39.13).
La brièveté de la vie
nous fait réfléchir à notre « fin » – la mesure de nos jours et combien ceux-ci
passent vite (v. 5), un sentiment qui grandit en certitude à l’approche de la
fin de notre vie. Nous ne sommes pas chez nous dans ce monde ; nous ne sommes
que des étrangers de passage ici-bas.
Nous ne voyageons
toutefois pas seuls, mais en compagnie de Dieu (39.13). Or, cette pensée rend notre voyage moins troublant,
moins apeurant, moins inquiétant. Nous passons dans ce monde puis au suivant
avec un Père bienveillant pour compagnon et guide de tous les instants. Nous sommes étrangers sur la terre,
mais nous n’y voyageons jamais seuls (73.23,24). Nous sommes en compagnie de
celui qui nous dit : « Et voici, je suis avec vous tous les jours » (Mt 28.20).
Il se peut que nous
perdions de vue père, mère, conjoint, conjointe et amis, mais nous savons
toujours que Dieu marche à nos côtés. Cette vérité, un vieux dicton la présente ainsi : « La bonne compagnie
sur le chemin fait sembler la marche plus légère.»